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Les différents Æther considérés par les physiciens sont « des substances subtiles distinctes de la matière et permettant de fournir ou transmettre des effets entre les corps ».
Ces effets divers ont été les trajectoires des planètes (pour Descartes), la transmission de la force gravitationnelle (Isaac Newton), le transport de la lumière (depuis Descartes, Robert Hooke, Newton et bien d'autres), le transport de la force électrique, magnétique, et ensuite du courant électromagnétique, voire de la création de charge électrique chez certains corps, ainsi que la création d'une force répulsive, autour des corps, contrecarrant la gravitation (pour Pierre-Simon de Laplace expliquant les phénomènes gazeux).
L'étude théorique de l'Æther luminifère (transmetteur de la lumière) a été l'occasion de développer la notion d'élasticité, a permis de prévoir certains résultats expérimentaux en considérant la lumière comme une onde transmise par un Æther considéré comme un fluide aux propriétés diverses (Christian Huyghens, Augustin Fresnel, entre autres). Ce milieu, non accessible directement à l'expérimentation, fut aussi l'occasion de comparer les méthodes inductives et déductives (John Stuart Mill et William Whewell ont été particulièrement actifs dans ce débat).
L'uchronie et la science fiction apparaisse ici avec cette différence :
Les équations de Maxwell de James Clerk Maxwell permettent, de formuler une théorie d'un éther qui soit transporteur mécanique de ces ondes électromagnétiques (Maxwell fut le premier à fournir une théorie solide), mais actuellement aucune théorie ne permit de prendre en compte toutes les propriétés de l'électromagnétisme.
Donc dans cet univers, l'Æther est une réalité et l`électricité lui est fortement lié.
Elle est à la source de La deuxième révolution industrielle
Le pétrole et l'essence n'ont pas de place en tant que carburant. Les villes sont éclairées avec des lampadaires à gaz ou à acétylène.
Toutes les tentatives de passer à l'usage du pétrole comme source d'énergie motrice ont été neutralisées par les puissants dirigeants des exploitations de charbon, gaz, bois et même par certains groupes de chimistes, ou encore par certains dirigeants de pays ne voulant pas bouleverser leur position établie dans l'ordre des producteurs de ressource énergétique.
Cette information n'est pas connue du public ou des personnages, elle vous est fournie pour explication.
Ce n'est pas que cela n'est pas fonctionnel, c'est qu'économiquement ce lancer dans une nouvelle source d'énergie coute trop cher et ne trouve pas d'investisseur suicidaire.
L'électricité n'est pas une énergie utilisée par le commun des mortels.
Elle est quasi omniprésente dans les usages pratique de l'æther.
Des génératrices existent mais le courant électrique n'a pas de réseau de distribution vers un quelconque public.
Première Pile dite volta : 1800.
Les Piles impolarisables : Ces piles certes fragiles et nécessitant un entretient amènent une autre phase de révolution.
Réalité :
Les Piles impolarisables : Ces piles bouteilles seront utilisées jusqu'au début du xxe siècle : la puissance et la tension élevée des piles au bichromate ont été longtemps appréciées au laboratoire. Elles ont été peu utilisées comme pile domestique à cause de la toxicité des bichromates et des problèmes d'entretien de l'électrode.
Piles à dé-polarisation
La première pile à dépolarisation est inventée en 1838 par William Robert Grove. En 1888, Carl Gassner invente la pile sèche en gélifiant la solution de chlorure d'ammonium avec de l'agar-agar. Avec quelques améliorations, cette pile sèche est toujours utilisée au xxie siècle.
Pour la curiosité : http://histoires-de-sciences.over-blog.fr/article-31154942.html
Ampoule
1808 : premières expérimentations dans les sous-sols de la Royal Institution où Humphry Davy a fabriqué une pile électrique géante composée de plus de 800 piles voltaïques reliées à deux bâtonnets de charbon de bois. En rapprochant les bâtonnets, le flux continu de charges électriques provoque un arc électrique à l'origine d'une étincelle continue et aveuglante.
1835 : James Bowman Lindsay invente à Dundee la première ampoule électrique à incandescence moderne. L'ampoule est posée sur le culot et offre une puissance lumineuse adaptée à la lecture. Il ne protège pas son invention et ne développe pas la technologie au-delà du prototype.
1860 : le Britannique Joseph Swan démontre que l'incandescence peut être prolongée ad libitum en pratiquant le vide dans l'ampoule, et fait breveter cette idée. Les premiers résultats vraiment satisfaisants ne viendront cependant qu'en 1875, grâce à des pompes à vide plus efficaces.
23 septembre 1879 : Thomas Edison conçoit et commercialise une ampoule dont le filament est une fibre de coton carbonisée. Il met au point un procédé de fabrication industrielle des ampoules.
Donc si l'ampoule devenait disponible, il resterait la problématique de la distribution de l“électricité au public.
Si vous êtes interessé : Histoire de l’électricité. Distribution de l’énergie électrique par courant continu ou alternatif ?
Il est réservé aux grandes instances gouvernementales, même les armées n'en disposent pas.
En Allemagne, la création d'un ornithoptère personnel utilisant un petit moteur à vapeur et ayant une autonomie de 1 km révolutionne le monde.
En réalité : Otto Lilienthal, en Allemagne, réussit plusieurs centaines de vols planés, et documentés, dans la dernière décennie du siècle. En 1890 et 1891 Clément Ader, en France, serait parvenu à faire décoller un avion équipé d'un moteur à vapeur devant témoins mais ses tentatives restent sans lendemain.
On se met alors à développer de grands ornithoptères avec une cellule abritant le pilote. Souvent lâchés depuis des aéronefs, ils peuvent patrouiller et revenir à leur point de départ. Les plus grands permettent d'avoir un mitrailleur en plus du pilote !
Simultanément, et grâce à la La deuxième révolution industrielle la fabrication de dirigeables à structure rigide extrêmement légère est devenue possible. Et le transport de passagers par ce biais prends son essor. La capacité de transport en poids des dirigeables et le coût des tickets qui en résulte, restreignent l'usage de ce mode de transport aux classes supérieures.
Le problème du coût demeure car après quelques incidents, le choix de l'air chaud gagne progressivement sur l'hydrogène, même si le rendement taille / poids transporté est moindre.
Pour porter 1kg, il faut environ 1.41m3 d'hydrogène ou 2m3 d'air chaud.
Eux aussi bénéficient de La deuxième révolution industrielle et l'usage de nouveaux matériaux ce qui diminue les poids, augmente les résistances ou améliore le rendement des moteurs.